Les éclairs me guidaient cependant,
fugaces, illusoires et trompeurs.

Ma peau se glaçait dans ce monde de silence
et d'absence. Tu n'étais pas là, ma muse,

quand soudain mon téléphone sonna,
tôt le matin. L'air s'éclaircit, les murs

couvrirent mes épaules, seul demeurait
du cauchemar le tonnerre lancinant et lointain.

Ta voix me rendit au monde des vivants et déjà
je pensai au repas que j'allais vous préparer.