Rien sinon cette clarté (petit atelier poétique en heptasyllabes non rimés, sur un vers d'Éluard)
Par Michel Bourret Guasteví le mardi 23 octobre 2012, 05:23 - l'écume des jours - Lien permanent
Rien sinon cette clarté
qui troue ma nuit et m'enivre.
Clarté de silence doux
qui troue ma nuit et m'enivre.
Clarté de silence doux
et de pensées assassines.
Le temps, victime rêvée
sous l'aigu fil du rasoir.
Ce temps vil qui nous sépare
mais que je voudrais ami
de nos corps vite endormis
sur un lit étroit, là,
à Lespignan où l'on mange,
dit-on, des morues perdues.
Rien sinon cette clarté
qui déjà m'ensevelit,
m'unissant à toi, en rêve.
Le temps, victime rêvée
sous l'aigu fil du rasoir.
Ce temps vil qui nous sépare
mais que je voudrais ami
de nos corps vite endormis
sur un lit étroit, là,
à Lespignan où l'on mange,
dit-on, des morues perdues.
Rien sinon cette clarté
qui déjà m'ensevelit,
m'unissant à toi, en rêve.