Un jardin en suspens (sur quelques vers d'Eluard à Lise Deharme)
Par Michel Bourret Guasteví le dimanche 4 novembre 2012, 09:00 - l'écume des jours - Lien permanent
Il est en marge de la mer,
une garrigue ondoyante où
cheminent des ânons lents,
guidés par des enfants.
une garrigue ondoyante où
cheminent des ânons lents,
guidés par des enfants.
J'en ferais bien mon jardin,
une gorge d'œillet donnant
sur la Méditerranée épaisse.
Ses allées naîtraient de nos pas
et ses pierres seraient un gazon.
Nous n'y fûmes jamais, nous y irons,
veux-tu ?
une gorge d'œillet donnant
sur la Méditerranée épaisse.
Ses allées naîtraient de nos pas
et ses pierres seraient un gazon.
Nous n'y fûmes jamais, nous y irons,
veux-tu ?