Tes pas dans les bois du dimanche
Par Michel Bourret Guasteví le dimanche 18 novembre 2012, 23:07 - l'écume des jours - Lien permanent
Il était tard dans le salon sombre
quand ta voix me conta votre promenade
du dimanche entre Alpes et Provence.
quand ta voix me conta votre promenade
du dimanche entre Alpes et Provence.
Les bois étaient gras de mousse et
la marche traînait. Tu rêvais aux
fleurs d'or que la rivière nous offrit,
plus bas, près du Rhône, en été, au mois
d'août. Moi, je me taisais et ta voix
nostalgique d'antan, composait des bouquets
de feuilles rousses et jaunes. Ça sentait bon
l'humus, tes chaussures épaisses se brunissaient
de la terre et déjà la distance s'effaçait tièdement.
la marche traînait. Tu rêvais aux
fleurs d'or que la rivière nous offrit,
plus bas, près du Rhône, en été, au mois
d'août. Moi, je me taisais et ta voix
nostalgique d'antan, composait des bouquets
de feuilles rousses et jaunes. Ça sentait bon
l'humus, tes chaussures épaisses se brunissaient
de la terre et déjà la distance s'effaçait tièdement.