Ses rares voyageurs, noctambules
honteux, se sont assoupis.

Le vent peigne l'herbe éparse, grisée
par la lune inclémente.

Demain, ils auront oublié ce crissement
lugubre et seront repartis

vers l'harassante journée. Demain,
je ferai de ce cri de l'acier,

enfin rasséréné, le plus pur des bijoux,
pour le glisser à l'un de tes doigts

fins, exquis. Lequel, veux-tu ?
Choisis.