Lumière
Par Michel Bourret Guasteví le mercredi 28 novembre 2012, 19:57 - l'écume des jours - Lien permanent
Il est, si loin que mes yeux s'empoussièrent
à la distinguer, une lumière franche qui anime
ma vie.
à la distinguer, une lumière franche qui anime
ma vie.
Je lui parle le soir, quand le marchand de sable
approche, que mon revers de main effarouche.
Je sais alors qu'il me reste deux ou trois heures,
parfois quatre, à lui écrire des vers comme Mathilde
tissait.
Mais ce soir mes volets grondent sous la bise de Novembre ;
ils la sentent vaciller et déjà s'en alarment.
Que passent les jours et passent les années où je les
détromperai en la dessinant toujours, aussi loin
qu'elle demeure.
approche, que mon revers de main effarouche.
Je sais alors qu'il me reste deux ou trois heures,
parfois quatre, à lui écrire des vers comme Mathilde
tissait.
Mais ce soir mes volets grondent sous la bise de Novembre ;
ils la sentent vaciller et déjà s'en alarment.
Que passent les jours et passent les années où je les
détromperai en la dessinant toujours, aussi loin
qu'elle demeure.