Je lui parle le soir, quand le marchand de sable
approche, que mon revers de main effarouche.

Je sais alors qu'il me reste deux ou trois heures,
parfois quatre, à lui écrire des vers comme Mathilde
tissait.

Mais ce soir mes volets grondent sous la bise de Novembre ;
ils la sentent vaciller et déjà s'en alarment.

Que passent les jours et passent les années où je les
détromperai en la dessinant toujours, aussi loin
qu'elle demeure.