Cours d'eau
Par Michel Bourret Guasteví le jeudi 29 novembre 2012, 04:42 - l'écume des jours - Lien permanent
Je ne voyais plus le Rhône
mais sa rumeur froide me berçait.
mais sa rumeur froide me berçait.
Je songeais à l'Ardêche non loin
qui s'y jetait, déroutant les haleurs,
et à l'été que nous y vécûmes, salant
l'eau fade de nos corps harassés par
l'amour. L'eau gronde mais ne parle pas.
Son miroir m'est opaque et son destin
inconnu. Je rêve pourtant d'un flot perdu
à l'embouchure et qui baignerait mes pieds
las sur la grêve à Vendres. Nous y étions,
t'en souvient-il ? Nous y irons, je veux
le croire. Le Rhône se sera alors réchauffé,
et l'Ardêche aussi qui nous accueillera peut-être
pour l'été.
qui s'y jetait, déroutant les haleurs,
et à l'été que nous y vécûmes, salant
l'eau fade de nos corps harassés par
l'amour. L'eau gronde mais ne parle pas.
Son miroir m'est opaque et son destin
inconnu. Je rêve pourtant d'un flot perdu
à l'embouchure et qui baignerait mes pieds
las sur la grêve à Vendres. Nous y étions,
t'en souvient-il ? Nous y irons, je veux
le croire. Le Rhône se sera alors réchauffé,
et l'Ardêche aussi qui nous accueillera peut-être
pour l'été.