Le silence enfin
Par Michel Bourret Guasteví le jeudi 13 décembre 2012, 23:32 - l'écume des jours - Lien permanent
J'ai trop parlé. Ma voix était un bruit de fond
où s'abîmaient les paroles amies, cueillies,
rarement savourées comme elles le méritaient.
où s'abîmaient les paroles amies, cueillies,
rarement savourées comme elles le méritaient.
En gelant mes paroles, le vent de décembre
aiguise mon ouïe et me prépare à goûter enfin
les mots de l'entourage, mon trésor inouï.
aiguise mon ouïe et me prépare à goûter enfin
les mots de l'entourage, mon trésor inouï.