Vita brevis
Par Michel Bourret Guasteví le vendredi 14 décembre 2012, 04:33 - l'écume des jours - Lien permanent
La vie est brève qui efface les possibles
comme on éteint les clichés du bonheur
partagé et laissé derrière soi.
comme on éteint les clichés du bonheur
partagé et laissé derrière soi.
Ainsi des villes foulées par des milliers de pas
et qui jamais ne me diront ce qu'il advint de
la vieille dame croisée un soir à la Sagrera.
Je n'ai que faire d'un rédempteur qui ne me
les ressusciterait pas, ces possibles frustrés.
Mon paradis ce sont nos pas trop vite oubliés.
et qui jamais ne me diront ce qu'il advint de
la vieille dame croisée un soir à la Sagrera.
Je n'ai que faire d'un rédempteur qui ne me
les ressusciterait pas, ces possibles frustrés.
Mon paradis ce sont nos pas trop vite oubliés.