J'affectionne surtout, en remontant du sud,
les derniers kilomètres qui me séparent
de la sortie. La voiture ralentit en prenant

une côte. Sur la droite, avant une aire
bondée de camions, est un chemin petit
vers des ruines romaines. Je n'en vois

que l'amorce mais je me souviens que nous
y fûmes tous deux, à bicyclette, oublieux
du trafic qui, non loin, zébrait le sol gris.