quand l'heure sans nom vole aux ports les ultimes lumières.
Je le vois d'encre gonflé, impétueux immobile, ses berges ne
sont plus et l'eau menace la digue pierreuse. Qu'est-il advenu

des promenades des amants qui y faisaient station dans l'été
finissant ? Leurs doigts croisés transudaient ses senteurs et
sa course incertaine mimait leurs intarissables devis.