Le fleuve imaginé
Par Michel Bourret Guasteví le jeudi 27 décembre 2012, 05:50 - l'écume des jours - Lien permanent
L'hiver s'installe et déjà, peu à peu, les jours rongent
la nuit froide et sans pitié. Gonflé des pluies d'automne,
le fleuve s'en disjoint que je ne saisis plus mais imagine
la nuit froide et sans pitié. Gonflé des pluies d'automne,
le fleuve s'en disjoint que je ne saisis plus mais imagine
quand l'heure sans nom vole aux ports les ultimes lumières.
Je le vois d'encre gonflé, impétueux immobile, ses berges ne
sont plus et l'eau menace la digue pierreuse. Qu'est-il advenu
des promenades des amants qui y faisaient station dans l'été
finissant ? Leurs doigts croisés transudaient ses senteurs et
sa course incertaine mimait leurs intarissables devis.
Je le vois d'encre gonflé, impétueux immobile, ses berges ne
sont plus et l'eau menace la digue pierreuse. Qu'est-il advenu
des promenades des amants qui y faisaient station dans l'été
finissant ? Leurs doigts croisés transudaient ses senteurs et
sa course incertaine mimait leurs intarissables devis.