Cependant que tu dors
Par Michel Bourret Guasteví le mardi 15 janvier 2013, 08:12 - l'écume des jours - Lien permanent
Cependant que tu dors, j'écris,
lentement, du bout des doigts
pour ne pas te réveiller. Les mots
lentement, du bout des doigts
pour ne pas te réveiller. Les mots
se suspendent puis tombent sur
l'écran comme ce matin les flocons
épuisés sur la tôle des voitures.
Je n'ai que deux mains et une tablette
étroite. Comment y résumer les heures
passées, en livrer le goût mêlé, du moins ?
Je ne sais. Pire, je me demande si ce n'est
pas un artifice pour amadouer le temps, trop
souvent et trop longtemps notre commun ennemi.
l'écran comme ce matin les flocons
épuisés sur la tôle des voitures.
Je n'ai que deux mains et une tablette
étroite. Comment y résumer les heures
passées, en livrer le goût mêlé, du moins ?
Je ne sais. Pire, je me demande si ce n'est
pas un artifice pour amadouer le temps, trop
souvent et trop longtemps notre commun ennemi.