se suspendent puis tombent sur
l'écran comme ce matin les flocons
épuisés sur la tôle des voitures.

Je n'ai que deux mains et une tablette
étroite. Comment y résumer les heures
passées, en livrer le goût mêlé, du moins ?

Je ne sais. Pire, je me demande si ce n'est
pas un artifice pour amadouer le temps, trop
souvent et trop longtemps notre commun ennemi.