tout pour me fondre dans le Colorado de carton
ou la Provence d'opérette. J'aimais l'oisiveté
du dimanche mais plus encore son cinéma

où cet ennui se suspendait un peu, jamais trop.
Les années ont passé, le goût de l'ennui m'est
resté ; jamais je n'ai retrouvé mes salles obscures.

Pourtant, depuis quelques temps, je m'en recrée,
en miniature pour t'y rejoindre et, sans nul ennui,
y goûter du septième art le temps réinventé.