puis dix, puis mille. Fermer les yeux et
imaginer le monde que tu déploies par
syllabes, à notre pli, à notre forme.

Ta voix est démiurge et ma main, tendrement,
s'endort. Apprendre tout de toi, comme au
premier jour. Puis m'endormir, baigné dans

tes mots, bercé par ton souffle, avant de t'offrir
les miens, usés, polis par tes mains et ton écoute,
et inpirés cette fois ci par une histoire étrangère et,

pourtant, si nôtre, à la fois.