Le temps s'enlise
Par Michel Bourret Guasteví le dimanche 20 janvier 2013, 13:41 - l'écume des jours - Lien permanent
Le temps s'enlise puis disparaît quand nous parlons,
en tailleur sur le drap cendre et sang. Les mots sont
en tailleur sur le drap cendre et sang. Les mots sont
perles et les phrases, au présent, cisèlent le verbe juste.
Seul le ciel gris, derrière le volet, nous rappellera l'impression
illusoire. Fermons les yeux, mon amour, et n'ayons cure de
son parcours, de son discours. Sors tes dés, au nombre
de trois, et inventons-nous une gammaire neuve où tu est
je et nous, incongru et fou, régit l'infini verbe fait chair.
Seul le ciel gris, derrière le volet, nous rappellera l'impression
illusoire. Fermons les yeux, mon amour, et n'ayons cure de
son parcours, de son discours. Sors tes dés, au nombre
de trois, et inventons-nous une gammaire neuve où tu est
je et nous, incongru et fou, régit l'infini verbe fait chair.