Des pétales rêvés
Par Michel Bourret Guasteví le dimanche 27 janvier 2013, 08:52 - l'écume des jours - Lien permanent
Je les tiendrais au chaud, au réveil,
dans ma main encore engourdie de sommeil.
dans ma main encore engourdie de sommeil.
Ils seraient quatre, cinq ou bien six,
bombés à l'extérieur, luisants et curieusement
secs. Plus pâle, leur face interne se recouvrirait
d'une poussière fine, pareille à la plage de Vendres
dans les derniers jours du mois de juin, au zénith ;
puis je m'approcherais de toi, à peu feutrés, et les
déposerais sur tes paupières pour les baigner de soleil
tendre, en attendant ton réveil et tes pas premiers.
Mais ma main engourdie est vide et les pétales ne sont pas.
Que le printemps, encore éloigné, fasse éclater les bourgeons
rêvés et dépose sur le visages des aimées de chacun, la fine
poussière d'or qui illumine les jours délicieusement allongés.
bombés à l'extérieur, luisants et curieusement
secs. Plus pâle, leur face interne se recouvrirait
d'une poussière fine, pareille à la plage de Vendres
dans les derniers jours du mois de juin, au zénith ;
puis je m'approcherais de toi, à peu feutrés, et les
déposerais sur tes paupières pour les baigner de soleil
tendre, en attendant ton réveil et tes pas premiers.
Mais ma main engourdie est vide et les pétales ne sont pas.
Que le printemps, encore éloigné, fasse éclater les bourgeons
rêvés et dépose sur le visages des aimées de chacun, la fine
poussière d'or qui illumine les jours délicieusement allongés.