Le cœur en deux puis trois
Par Michel Bourret Guasteví le jeudi 7 février 2013, 02:30 - l'écume des jours - Lien permanent
J'aime le cœur de la nuit,
quand fleurissent les deux
sur mon réveil de verre.
quand fleurissent les deux
sur mon réveil de verre.
Le soir est déjà loin et le matin
semble improbable dans l'épaisseur
des murs. Je te retrouve alors,
pareille à quelques heures en arrière,
et nous parlons gentiment. Les murs
se dénudent qui perdent leur gravure
pour se couvrir de ce sable pâle et fin
qu'on aime emprunter quand l'été n'est
déjà plus et l'automne encore doute.
J'aime le cœur de la nuit quand s'approche
le trois qui, par ta force et ton sang, fait
du pauvre de moi oh beaucoup plus qu'un roi.
semble improbable dans l'épaisseur
des murs. Je te retrouve alors,
pareille à quelques heures en arrière,
et nous parlons gentiment. Les murs
se dénudent qui perdent leur gravure
pour se couvrir de ce sable pâle et fin
qu'on aime emprunter quand l'été n'est
déjà plus et l'automne encore doute.
J'aime le cœur de la nuit quand s'approche
le trois qui, par ta force et ton sang, fait
du pauvre de moi oh beaucoup plus qu'un roi.