Le pain imaginé
Par Michel Bourret Guasteví le jeudi 7 février 2013, 02:40 - l'écume des jours - Lien permanent
De la farine, du sel et de l'eau.
Un soupçon de levure et la force
des mains. Puis le silence et
Un soupçon de levure et la force
des mains. Puis le silence et
la sombre fraîcheur de l'odorant
fournil. Il est trois heures et je sens,
non loin de moi, ces hommes et ces
femmes qui pétrissent le pain,
ignorant les vies humbles de ceux
qui le viendront quérir. Ma bouche
s'emplit de salive sucrée à cette seule
pensée. Paix sur la terre aux femmes
et aux hommes qui partageront ce pain.
fournil. Il est trois heures et je sens,
non loin de moi, ces hommes et ces
femmes qui pétrissent le pain,
ignorant les vies humbles de ceux
qui le viendront quérir. Ma bouche
s'emplit de salive sucrée à cette seule
pensée. Paix sur la terre aux femmes
et aux hommes qui partageront ce pain.