Tes souliers
Par Michel Bourret Guasteví le mercredi 20 mars 2013, 17:15 - l'écume des jours - Lien permanent
Tes souliers à l'entrée et mon esprit divague.
Le gauche, à peine incliné, comme si tu venais
de le quitter en toute hâte. Le cuir porte ta
marque légère, juste au-dessous de la cheville
claire.
Le gauche, à peine incliné, comme si tu venais
de le quitter en toute hâte. Le cuir porte ta
marque légère, juste au-dessous de la cheville
claire.
L'appartement est calme. L'enfant à côté s'est tu.
L'ascenseur ne charrie pas encore tes voisins
harassés. Je t'attends. J'aime cette attente.
Bientôt viendront tes bras et tes pieds nus
oublieront
que peu de temps auparavant, j'ai passé mon regard
lent sur tes souliers à l'entrée. Qu'importe...
Je sais que demain, dans l'absence, ils me seront
des compagnons fidèles, encore tout empreints des rues
de Barcelone.
L'ascenseur ne charrie pas encore tes voisins
harassés. Je t'attends. J'aime cette attente.
Bientôt viendront tes bras et tes pieds nus
oublieront
que peu de temps auparavant, j'ai passé mon regard
lent sur tes souliers à l'entrée. Qu'importe...
Je sais que demain, dans l'absence, ils me seront
des compagnons fidèles, encore tout empreints des rues
de Barcelone.