Et je lis sans trêve l'article de mon fils
chercheur qui met à jour les combats des
espèces indigènes et des arbres importés
comme s'il s'agissait de bêtes furibondes.
Pourquoi soudain pensé-je aux perroquets
verts qui émaillent de neuf les rues de

Barcelone mon aimée ? Le rapprochement n'est
pas saugrenu et je perçois déjà que sous
le statisme de ces statues ombreuses, la vie
couve et s'effiloche, pareille à nos virées
belles et hasardeuses dans ce monde ignoré
de tous et qui déjà m'enjôle.