Les trois pins (à mon fils Jérôme)
Par Michel Bourret Guasteví le mercredi 27 mars 2013, 08:26 - l'écume des jours - Lien permanent
Les mots en latin dansent dans ma tête.
Un monde neuf s'ouvre que je croyais
connaître. Les Cévennes pluvieuses
dont je croquais les châtaignes grillées
se peignent de trois pins distincts
aux aiguilles effilées.
Un monde neuf s'ouvre que je croyais
connaître. Les Cévennes pluvieuses
dont je croquais les châtaignes grillées
se peignent de trois pins distincts
aux aiguilles effilées.
Et je lis sans trêve l'article de mon fils
chercheur qui met à jour les combats des
espèces indigènes et des arbres importés
comme s'il s'agissait de bêtes furibondes.
Pourquoi soudain pensé-je aux perroquets
verts qui émaillent de neuf les rues de
Barcelone mon aimée ? Le rapprochement n'est
pas saugrenu et je perçois déjà que sous
le statisme de ces statues ombreuses, la vie
couve et s'effiloche, pareille à nos virées
belles et hasardeuses dans ce monde ignoré
de tous et qui déjà m'enjôle.
chercheur qui met à jour les combats des
espèces indigènes et des arbres importés
comme s'il s'agissait de bêtes furibondes.
Pourquoi soudain pensé-je aux perroquets
verts qui émaillent de neuf les rues de
Barcelone mon aimée ? Le rapprochement n'est
pas saugrenu et je perçois déjà que sous
le statisme de ces statues ombreuses, la vie
couve et s'effiloche, pareille à nos virées
belles et hasardeuses dans ce monde ignoré
de tous et qui déjà m'enjôle.