Sassenagienne d'un matin
Par Michel Bourret Guasteví le samedi 30 mars 2013, 08:40 - l'écume des jours - Lien permanent
La pluie tombe dehors qui délite le lieu
mais mes yeux ne la voient pas, pas plus
qu'ils ne recomposent le grand ensemble,
la station de tramway vers la ville des
plaisirs.
mais mes yeux ne la voient pas, pas plus
qu'ils ne recomposent le grand ensemble,
la station de tramway vers la ville des
plaisirs.
Non, je souris à ton corps tiède qui dort,
non loin, dans le silence des volets clos
que rappelle ici, obsédant, le tic-tac de
la grosse pendule. Que passent les minutes
ainsi,
dans cette contemplation menue. L'heure
viendra, je sais, qui me conduira à me
déliter aussi pour t'apporter, espiègle,
au détour du matin, de la boulangerie,
l'exquise chocolatine.
Veux-tu ?
non loin, dans le silence des volets clos
que rappelle ici, obsédant, le tic-tac de
la grosse pendule. Que passent les minutes
ainsi,
dans cette contemplation menue. L'heure
viendra, je sais, qui me conduira à me
déliter aussi pour t'apporter, espiègle,
au détour du matin, de la boulangerie,
l'exquise chocolatine.
Veux-tu ?