Pages accollées
Par Michel Bourret Guasteví le samedi 6 avril 2013, 00:14 - l'écume des jours - Lien permanent
J'aime nous savoir comme les pages d'un livre
que l'on referme au coucher, et qui se recouvrent
lettre à lettre, mot à mot, ligne à ligne.
que l'on referme au coucher, et qui se recouvrent
lettre à lettre, mot à mot, ligne à ligne.
Ta bouche a l'exquise amertume de l'encre oubliée
et que le regard éveille pour la mener retrouver
le ventre fécond du poulpe qui la fit.
Mes lectures, autrefois, délimitaient les signes
comme l'écailler gratte l'huître avant que de
l'ouvrir d'un geste sec. Les lettres s'alignaient
belles et bêtes. Depuis toi, tout est ligature
et chaque lettre s'unit à la suivante comme mon
doigt se gonfle de ta peau, sa cousine alanguie.
et que le regard éveille pour la mener retrouver
le ventre fécond du poulpe qui la fit.
Mes lectures, autrefois, délimitaient les signes
comme l'écailler gratte l'huître avant que de
l'ouvrir d'un geste sec. Les lettres s'alignaient
belles et bêtes. Depuis toi, tout est ligature
et chaque lettre s'unit à la suivante comme mon
doigt se gonfle de ta peau, sa cousine alanguie.