Nostalgie de la pluie
Par Michel Bourret Guasteví le dimanche 7 avril 2013, 09:02 - l'écume des jours - Lien permanent
La pluie s'en est allée qui gelait mon jardin,
vestige ultime de l'hiver si proche et déjà révolu
où notre amour nous tint tendrement au chaud
vestige ultime de l'hiver si proche et déjà révolu
où notre amour nous tint tendrement au chaud
en marge de ce monde. Alors je fouille le gravier
de la pointe du soulier pour en découvrir la marque
discrète. Coquille d'escargot vidée de son voyageur
lent, brin d'herbe à la racine ébouriffée et qui meurt
d'un été promis et dont elle sent déjà l'approche alors
que moi, citadin, j'en suis encore bien ignorant.
La pluie s'en est allée qui zébrait mon cœur la nuit
en ton absence et déjà je songe aux tièdes orages d'été
qui nous verront courir en riant en quête d'un abri.
de la pointe du soulier pour en découvrir la marque
discrète. Coquille d'escargot vidée de son voyageur
lent, brin d'herbe à la racine ébouriffée et qui meurt
d'un été promis et dont elle sent déjà l'approche alors
que moi, citadin, j'en suis encore bien ignorant.
La pluie s'en est allée qui zébrait mon cœur la nuit
en ton absence et déjà je songe aux tièdes orages d'été
qui nous verront courir en riant en quête d'un abri.