Une carte du tendre dessinait de nouvelles
routes, le vin de Saint-Chinian coulait clair
et l'espagnol et le catalan, naguère ennemis

se mariaient à l'envi. Il n'y avait ni maîtres
ni disciples. Des personnes libres et librement
amies dans la promesse de lectures fécondes.

Les heures ont coulé. Une autre road novel s'est
écrite à l'encre sympathique, déchirant l'espace
entre Grenoble, Toulouse et Barcelone mais je sais

déjà que nous nous plairons à l'emprunter, entre
les lignes, les vers ou les tirades. Le livre est
liberté. Le sourire d'un consul d'une nation déchirée

et l'empressement d'une géographe des âmes nous y invitent.
Le printemps sera beau qui déjà s'esquisse. Merci, ami Gérard
à la belle générosité, incommensurable et contagieuse.