Une tristesse
Par Michel Bourret Guasteví le dimanche 28 avril 2013, 21:45 - l'écume des jours - Lien permanent
Que sais-je de la tristesse d'autrui ?
Bien peu, trop peu et jamais ne l'éprouve.
Bien peu, trop peu et jamais ne l'éprouve.
Or aujourd'hui me voilà triste à mon tour,
au bord du chemin, hagard sans mon amour.
Le coquelicot bleu que je caressais des yeux
est tranché net, ses pétales pendent dessous la tige.
Mais ma tristesse n'est rien quand je songe à la tienne,
imaginée et pas non plus éprouvée tant le téléphone est sourd
à mes appels répétés. Répétés ou inventés, je ne sais plus ;
le combiné pend à mon bras comme une tige de coquelicot. Bleu.
au bord du chemin, hagard sans mon amour.
Le coquelicot bleu que je caressais des yeux
est tranché net, ses pétales pendent dessous la tige.
Mais ma tristesse n'est rien quand je songe à la tienne,
imaginée et pas non plus éprouvée tant le téléphone est sourd
à mes appels répétés. Répétés ou inventés, je ne sais plus ;
le combiné pend à mon bras comme une tige de coquelicot. Bleu.