Les dents de lait des vagues (par Jean-Baptiste Pedini)
Par Michel Bourret Guasteví le mardi 30 avril 2013, 06:49 - l'écume des jours - Lien permanent
J'aime cette masse lente qui avance et me guide
sur les lames de bois de la digue qui se disjoignent
sans jamais m'abîmer. La mer, dessous, y tremble
sur les lames de bois de la digue qui se disjoignent
sans jamais m'abîmer. La mer, dessous, y tremble
en lumière. J'aimais le blanc qui tranche le vers
et nourrit le suspens. J'aime désormais, sans m'y
laisser aller, la masse ombreuse d'une langue amie.
Le recueil est mince et j'avance lentement, mes poumons
se gonflent et je crois sentir l'haleine d'une mer amie,
d'une mer aimée où je tenais ta main, ma fleur inoubliable.
et nourrit le suspens. J'aime désormais, sans m'y
laisser aller, la masse ombreuse d'une langue amie.
Le recueil est mince et j'avance lentement, mes poumons
se gonflent et je crois sentir l'haleine d'une mer amie,
d'une mer aimée où je tenais ta main, ma fleur inoubliable.