Petit éloge du violon d'Ingres
Par Michel Bourret Guasteví le samedi 4 mai 2013, 10:18 - l'écume des jours - Lien permanent
Écrire. À toute heure et puis sourire.
Table rangée, lit bordé, travail effectué.
J'écris sans plan ni limites. Les éditeurs
viendront ou ne viendront pas. Longs ou courts
-souvent très courts-, mes vers disent un peu
de ce que je fus. Je ne suis pas millionnaire
ni jamais ne fis ce qu'il fallait pour ça mais
je lèguerai à mes enfants ces milliers de vers,
cailloux polis et colorés dont ils tapisseront,
s'ils veulent, l'aquarium tendre de leurs nuits.