Apotopie 2 : les Glycines
Par Michel Bourret Guasteví le lundi 6 mai 2013, 15:13 - l'écume des jours - Lien permanent
Elles sont ma fleur préférée,
mauves de vie, blanches de deuil,
mais toujours odorantes.
Pourtant ce ne furent pas toujours
des fleurs. Mes glycines premières,
ce fut une maison en ruine, en marge
de mon quartier. Une maison qu'on
disait close autrefois et qui ne le
fut vraiment qu'après la loi Marthe
Richard. Je commençais l'adolescence.
J'étais lourd et pataud. Je savais que
mes camarades y allaient, avec leur tendre
amie. Que n'aurais-je donné pour m'y rendre
comme eux...