Chronique d'un épuisement annoncé
Par Michel Bourret Guasteví le lundi 6 mai 2013, 15:04 - l'écume des jours - Lien permanent
Ils sont plus de sept-cents et je sens
qu'ils s'épuisent déjà, ces petits
poèmes accolés qui essaimèrent tel
le fruit du pissenlit par la bouche de
l'enfant disséminé.
qu'ils s'épuisent déjà, ces petits
poèmes accolés qui essaimèrent tel
le fruit du pissenlit par la bouche de
l'enfant disséminé.
Je plonge dans ma mémoire, dans ta
mémoire aussi. Les lieux partagés,
conquis, inventés, chéris, jaunissent
sous le vent gris. Il est temps que je les
feuillette et les envoie aux étoiles amies.
Ma plume se suspend. Que vive heureuse,
désormais, ma muse sans son poète attaché.