Désormais
Par Michel Bourret Guasteví le lundi 6 mai 2013, 23:06 - l'écume des jours - Lien permanent
Tu n'as désormais ni visage ni voix,
présence amie que la nuit me dessine.
présence amie que la nuit me dessine.
Faudra-t-il un langage neuf pour qu'enfin
je t'invente ? Ma palette se craquèle sous le feu
du regard et mon pinceau se brise à chercher
la touche exacte qui représente sans voler.
L'amour naguère guidait ma main. Il me faudra
bien vite faire sans, tout à des mots qui sans lui sont
sans vie.
je t'invente ? Ma palette se craquèle sous le feu
du regard et mon pinceau se brise à chercher
la touche exacte qui représente sans voler.
L'amour naguère guidait ma main. Il me faudra
bien vite faire sans, tout à des mots qui sans lui sont
sans vie.