Suspendre
Par Michel Bourret Guasteví le mardi 7 mai 2013, 04:19 - l'écume des jours - Lien permanent
Et la nuit se suspend
que l'on croyait sans fin.
que l'on croyait sans fin.
Silence des draps frais,
langueur criarde des heures.
Les rêves vont vite, la rêverie
étend son cours. Est-il de conte
assez long pour tenir jusqu'au matin ?
Je compte les moutons boucle à boucle.
L'obscurité demeure. Que vienne la Saint-
Jean et me libère enfin, de sa pâle lisière.