Et si...
Par Michel Bourret Guasteví le mardi 7 mai 2013, 11:53 - l'écume des jours - Lien permanent
Et si les décisions tranchées n'existaient que pour être balayées,
cette répugnante soumission à l'air ambiant et aux rites sociaux.
cette répugnante soumission à l'air ambiant et aux rites sociaux.
Je ne sais où je vais, l'amour en moi ancré, ton verbe en moi encré.
Je ne sais mais je vais, voile latine gonflée par le Grec mon ami.
Et si le temps qui court n'était là que pour donner l'occasion de boire
le paysage, cueillir les graminées, se laisser féconder. Mes pas suivent
la voie sociale. Dans mes souliers, mes pieds remuent avides de la rive et
s'enfuient déjà. On me trouvera incohérent, capricieux, insondable.
Qu'importe... Le soleil au lever a déjà la saveur du soleil au coucher. Entre deux,
l'abricot s'en gonflera et donnera un nectar, de miel et d'or fondu. À jamais.
Je ne sais mais je vais, voile latine gonflée par le Grec mon ami.
Et si le temps qui court n'était là que pour donner l'occasion de boire
le paysage, cueillir les graminées, se laisser féconder. Mes pas suivent
la voie sociale. Dans mes souliers, mes pieds remuent avides de la rive et
s'enfuient déjà. On me trouvera incohérent, capricieux, insondable.
Qu'importe... Le soleil au lever a déjà la saveur du soleil au coucher. Entre deux,
l'abricot s'en gonflera et donnera un nectar, de miel et d'or fondu. À jamais.