À une amie très douce, dans la douleur
Par Michel Bourret Guasteví le jeudi 16 mai 2013, 17:00 - l'écume des jours - Lien permanent
Ton corps souffre secrètement
et la journée s'allonge ;
et la journée s'allonge ;
tu doutes, tu es belle dans le doute,
je te sais forte, et faible aussi.
Je ne suis qu'un souffle. Léger
et volatil, un parfum d'absolu,
une aide de l'instant. Serre les doigts,
l'air que tu étreins est mien. Plonge
tes yeux dans l'azur qui perce sous la pluie
et tu me verras manger ta douleur. À pleines dents.
je te sais forte, et faible aussi.
Je ne suis qu'un souffle. Léger
et volatil, un parfum d'absolu,
une aide de l'instant. Serre les doigts,
l'air que tu étreins est mien. Plonge
tes yeux dans l'azur qui perce sous la pluie
et tu me verras manger ta douleur. À pleines dents.