Mon sac à malices
Par Michel Bourret Guasteví le vendredi 17 mai 2013, 12:20 - l'écume des jours - Lien permanent
Mon sac à malices, bleu nuit,
a plusieurs soufflets, où je ne mets
rien, rien d'autre que le vent des cimes
a plusieurs soufflets, où je ne mets
rien, rien d'autre que le vent des cimes
autrefois caressées. En son centre, dans
la poche la plus ombreuse et pansue, je glisse,
un à un, mes ouvrages aimés. Cadou, Desnos, Éluard
et Norge s'y frottent et s'y aiment, dos à dos,
tranche à tranche. J'y plante mes banderilles de
couleurs, pour en lire quelques morceaux, toujours
choisis, aux élèves qui m'ont invité à les rejoindre
en ce milieu du joli mois de mai. J'ai un beau sac
à malices, une vraie cornemuse quand ma voix le rejoint.
la poche la plus ombreuse et pansue, je glisse,
un à un, mes ouvrages aimés. Cadou, Desnos, Éluard
et Norge s'y frottent et s'y aiment, dos à dos,
tranche à tranche. J'y plante mes banderilles de
couleurs, pour en lire quelques morceaux, toujours
choisis, aux élèves qui m'ont invité à les rejoindre
en ce milieu du joli mois de mai. J'ai un beau sac
à malices, une vraie cornemuse quand ma voix le rejoint.