Ens conta històries que visquè i d'altres que
li confiaren. Històries que ens conmouen, sempre.
Un dia, un amic seu, un amic nostre, Jean Vila,
m'explicà el geni d'aquest home, senzill, profund.

Estava llegint L'home mort, una novel·la que
escrigué en valencià. Hi feia al·lusió a una pudor
de gos mort. Jo no era capaç de percebre-la quan
el Jean me la ressuscità. I des de llavors la tinc

presenta com un exemple de la força evocadora
de la paraula contada. El reconeixereu fàcilment:
porta el cabell llarg i arrissat i un somrís d'infant.


                ***


Vous ne le connaissez pas bien que vous en ayez tous entendu parler,
les années passent et il circule parmi nous avec
le même sourire d'avant et d'encore d'avant d'avant.

Il nous raconte des histoires qu'il a vécues et d'autres
qu'on lui a confiées. Des histoires qui nous émeuvent, toujours.
Un jour, un de ses amis, un de nos amis, Jean Vila,
m'a expliqué le génie de cet homme, simple, profond.

J'étais en train de lire
L'homme mort, un roman qu'il
avait écrit en valencien. Il y faisait allusion à la puanteur
d'un chien crevé. Je n'étais pas capable de la percevoir quand
Jean parvint à me la faire ressusciter. Et depuis lors, elle est

présente en moi comme un exemple de la force évocatrice
de la parole narrée. Vous le reconnaîtrez aisément :
il a les cheveux longs et frisés et un sourire d'enfant.