Le printemps aboli
Par Michel Bourret Guasteví le samedi 18 mai 2013, 09:57 - l'écume des jours - Lien permanent
Le vent froid a chassé le printemps,
et j'en cherche la trace parmi les graviers
du jardin, gonflés d'eau et de mauvaises herbes
et j'en cherche la trace parmi les graviers
du jardin, gonflés d'eau et de mauvaises herbes
comme terre limoneuse sous la mousson. Pourtant
le soleil est là qui joue à cache cache. Mais
je n'ai pas plutôt ouvert la porte qu'il est déjà
parti. Le vent froid a chassé le printemps, et mon
cœur s'en désole, qui aurait bien voulu longer la côte,
les pieds nus dans le sable, jusqu'à la nuit tombée.
le soleil est là qui joue à cache cache. Mais
je n'ai pas plutôt ouvert la porte qu'il est déjà
parti. Le vent froid a chassé le printemps, et mon
cœur s'en désole, qui aurait bien voulu longer la côte,
les pieds nus dans le sable, jusqu'à la nuit tombée.