Mais j'aime aussi le cri, le cri
qui en est le germe, le diamant
brut, porteur d'histoires à venir.

Le dimanche 19 mai, sous la voix
et le regard de son père ébahi,
Aloys a poussé ses premiers cris
que nous avons goûtés au loin.

Des cris aigus, stridents, enthousiastes,
portés par les mains qui se tendent et
dessinent déjà le visage des parents

aimés. Le temps a passé, je n'ai plus
la bande sous les yeux mais j'ai encore
en moi le cri de ce petit d'homme en qui
je vois déjà l'habile versificateur.