À bientôt, est-ce tôt, est-ce trop tôt ?
Par Michel Bourret Guasteví le mardi 21 mai 2013, 16:08 - l'écume des jours - Lien permanent
Nous nous quittâmes ainsi,
sur deux mots bienveillants ;
l'échange s'apaisait, riche
de ceux que nous fûmes.
sur deux mots bienveillants ;
l'échange s'apaisait, riche
de ceux que nous fûmes.
Puis le temps glissa, secoua,
tempêta, ignorants que nous étions
tous deux des pas de l'autre,
et croisant les doigts sur
son cœur en partance pour l'inconnu.
Le temps de novembre qui est sur
mai finissant, nous fit sa traîne,
réservant les fruits murs
pour d'autres lendemains. Où sont
les cerises qui naguère tachaient
les doigts entrecroisés ? Je ne sais,
tu ne sais, mais leur goût en moi demeure
intact.
tempêta, ignorants que nous étions
tous deux des pas de l'autre,
et croisant les doigts sur
son cœur en partance pour l'inconnu.
Le temps de novembre qui est sur
mai finissant, nous fit sa traîne,
réservant les fruits murs
pour d'autres lendemains. Où sont
les cerises qui naguère tachaient
les doigts entrecroisés ? Je ne sais,
tu ne sais, mais leur goût en moi demeure
intact.