Sonnet du vent qui passe
Par Michel Bourret Guasteví le mardi 21 mai 2013, 05:59 - l'écume des jours - Lien permanent
-Je ne te promets rien, je suis ce que je dis,
le matin dans les vignes et le soir reposé,
un tourbillon soudain pour un baiser osé,
et puis plus rien du tout jusqu'au cœur du jeudi.
-Tu es un bel escroc, une encyclopédie,
de bruits et de fureur, tu as trop chinoisé,
et loin d'ici, très loin, iras t'embourgeoiser.
À moins que tu ne veuilles, regagner l'Arcadie...
- Je ne t'ai rien promis et n'ai fait que passer ;
de tes propos fripons, j'en ai vraiment assez.
Va, je te laisse enfin, seule toute à l'absence
du vent, du souffle aimant, puisque ne veux comprendre
car d'autres voudront bien qu'avec elles je danse,
redanse et danse encore. Pour enfin les surprendre.