Il n'y a que le noir absolu et la lancinante
horloge du ressac. Où es-tu qui te caches
et te tais ? Pour autant, opiniâtre, la mer
ne cesse pas. Elle te cherche et te cherchera.

Je suis pareil à cet mer d'un printemps défait et
d'une nuit que la peur de la lune dépouilla. Les
jours et les semaines passent et je te cherche toujours,
sans rien exiger, en m'effaçant tout à fait, pour mieux

te veiller.