Avignon qui pleure et ton cœur qui rit
Par Michel Bourret Guasteví le mardi 4 juin 2013, 19:57 - Lien permanent
Te souviens-tu, amour, de cette virée
que nous fîmes, en Avignon, un samedi
sous la pluie ?
que nous fîmes, en Avignon, un samedi
sous la pluie ?
Tes chaussures fondaient dans les flaques
et l'ondée, incessante, trempait tes habits
trop légers.
Nous courions, nous éclaboussant, et nous riions.
Avignon pleurait toutes les larmes de son cœur
mais toi tu riais.
Le café de l'Opéra nous accueillit, dégoulinant
tous deux, tu étais belle et tes lèvres sentaient
l'herbe foulée.
Les mois ont passé et Avignon d'or se revêt. Le
théâtre, dit-on, y bat. Je la voudrais d'orage et
toi riant. Toute ma vie.
et l'ondée, incessante, trempait tes habits
trop légers.
Nous courions, nous éclaboussant, et nous riions.
Avignon pleurait toutes les larmes de son cœur
mais toi tu riais.
Le café de l'Opéra nous accueillit, dégoulinant
tous deux, tu étais belle et tes lèvres sentaient
l'herbe foulée.
Les mois ont passé et Avignon d'or se revêt. Le
théâtre, dit-on, y bat. Je la voudrais d'orage et
toi riant. Toute ma vie.