Pas une minute, leur visage ne me quitte
et la ronde s'agrandit qui les fait s'éclairer.

De leurs amis, les prénoms me sont miroitement :
Clémence, Julio, Pauline, Tristan, J.B., Aurélien ;

le plus lointain Thomas et Franck dont je ne sais
plus rien, tout comme Aurélien et bien d'autres encore.

La mémoire s'effiloche à les voir s'égrener. "Je ne bastis
que pierres vives, ce sont homes", écrivait Rabelais. Moi,

mes cailloux de couleurs, ce sont mes garçons que je vois
grandir, au coin tendre et vif de leurs amis attablés.