Terres froides
Par Michel Bourret Guasteví le lundi 2 septembre 2013, 10:04 - l'écume des jours - Lien permanent
J'ai rêvé de terres froides et me suis endormi.
L'été s'effilochait, la fenêtre était ouverte,
j'avais fait des draps éparpillés des Alpes
de fantaisie.
L'été s'effilochait, la fenêtre était ouverte,
j'avais fait des draps éparpillés des Alpes
de fantaisie.
Du ski, à l'orée de septembre et à un jet de
pierre du rivage ondoyant, mais vous n'y pensez pas !
- Mais si, bien au contraire, j'aime laisser déborder
la raison.
La neige fondait qui croustillait naguère et la chaleur
montait aux pommettes. Les skis étroits connaissaient
l'antique chemin et le temps n'avait plus de prise,
aucune.
Un moment, bref, violent, la fenêtre s'ouvrit et mon
château de cartes patiemment agencé s'écroula. La neige
n'était pas et mes skis avaient fondus. Le temps alors
reprit sa forme.
pierre du rivage ondoyant, mais vous n'y pensez pas !
- Mais si, bien au contraire, j'aime laisser déborder
la raison.
La neige fondait qui croustillait naguère et la chaleur
montait aux pommettes. Les skis étroits connaissaient
l'antique chemin et le temps n'avait plus de prise,
aucune.
Un moment, bref, violent, la fenêtre s'ouvrit et mon
château de cartes patiemment agencé s'écroula. La neige
n'était pas et mes skis avaient fondus. Le temps alors
reprit sa forme.