Entre espoir et désespoir
Par Michel Bourret Guasteví le lundi 2 septembre 2013, 20:39 - l'écume des jours - Lien permanent
Entre espoir et désespoir, mon cœur ballotte.
Le père, ce roc, s'en est allé. Des brancardiers,
frêles, l'ont emporté. La mère, vigie des nuits
sans lune, veille. Elle m'appelle. Les nouvelles
Le père, ce roc, s'en est allé. Des brancardiers,
frêles, l'ont emporté. La mère, vigie des nuits
sans lune, veille. Elle m'appelle. Les nouvelles
sont bonnes. Ils le ramèneront sur le fil de la nuit.
Alors j'espère, moi qui désespérais. Il était parti
les pieds nus, comme la comtesse d'un film dont
il aime parler, le soir au creux du cuir.
Ses pantoufles l'attendent que l'on croyait d'hiver.
Je veux bien fêter saint Sylvestre, saint Jean et
même Merri, en un seul jour voire en une heure seule,
pourvu qu'il nous revienne, ce conteur infini.
Alors j'espère, moi qui désespérais. Il était parti
les pieds nus, comme la comtesse d'un film dont
il aime parler, le soir au creux du cuir.
Ses pantoufles l'attendent que l'on croyait d'hiver.
Je veux bien fêter saint Sylvestre, saint Jean et
même Merri, en un seul jour voire en une heure seule,
pourvu qu'il nous revienne, ce conteur infini.