Au rez du jour, Aurélie
Par Michel Bourret Guasteví le jeudi 12 septembre 2013, 05:23 - l'écume des jours - Lien permanent
L'aube tarde et la nuit s'étire
qui vole beaucoup, déjà, de la
qui vole beaucoup, déjà, de la
fraîcheur du matin. Le soleil
n'est pas encore et Aurélie dort
sur son lit étroit, dans cette chambre
claire surmontée d'un chiffre qui figure
l'infini en boucle. Le drap multicolore
qui la couvre n'apaise pas les rêves qu'elle faits.
En silence, le sourire aux lèvres, l'œil vert pétillant
sous la grille sombre de ses cils endormis. Je lui parlerai
bientôt. Dans la chaleur de nos voix ou sur le frôlement
feutré des écrans de nos petits téléphones. Je lui parlerai.
Plus tard. Pas encore. L'heure est à l'imagination et à l'attente.
Ne la réveillez pas, amis, passez votre chemin. Elle dort. Encore.
n'est pas encore et Aurélie dort
sur son lit étroit, dans cette chambre
claire surmontée d'un chiffre qui figure
l'infini en boucle. Le drap multicolore
qui la couvre n'apaise pas les rêves qu'elle faits.
En silence, le sourire aux lèvres, l'œil vert pétillant
sous la grille sombre de ses cils endormis. Je lui parlerai
bientôt. Dans la chaleur de nos voix ou sur le frôlement
feutré des écrans de nos petits téléphones. Je lui parlerai.
Plus tard. Pas encore. L'heure est à l'imagination et à l'attente.
Ne la réveillez pas, amis, passez votre chemin. Elle dort. Encore.