sur le pardessus usé
de celui qu'il vient

de voler. Non, juste
l'enfant espiègle qui

s'amuse du surnom donné,
à la volée. À la dérobée.

Que passent les ans qui
m'emportent et que demeure

un peu de ce surnom, en moi,
comme un viatique, un vade-mecum,

un simple talisman, le sourire
de mon enfant dans le massif ombreux

de la Clape en fin d'après-midi. Je le
sens devenir crapule, lui aussi, ce séducteur

des cours de maternelle. Attention, pitchoun,
un surnom, ça se mérite... Et ça se garde !