UNE ONCE DE SEPTEMBRE
Par Michel Bourret Guasteví le jeudi 12 septembre 2013, 04:55 - l'écume des jours - Lien permanent
Une once de septembre.
Ni trop, ni trop peu.
Ni trop, ni trop peu.
Et de 17h14 à 20h14,
quatre barres rouge sang
bordent le soleil sur le
traversin tendre des Pyrénées.
L'été bascule vers l'automne,
le pied frissonne sous la toile
lacée des vigatanes, ces espadrilles
du piémont d'Orient.
À peu de choses près, le monde en mouvement,
l'an dernier, dans la Barcelone étoilée, s'était
transformé en un long ruban jaune, débordant les
antiques frontières. Je n'y étais pas, ils étaient
en moi. Jeunes, vieux, petits, grands, femmes, hommes,
taiseux ou volubiles. Ils faisaient un pays. En marche
désormais.
quatre barres rouge sang
bordent le soleil sur le
traversin tendre des Pyrénées.
L'été bascule vers l'automne,
le pied frissonne sous la toile
lacée des vigatanes, ces espadrilles
du piémont d'Orient.
À peu de choses près, le monde en mouvement,
l'an dernier, dans la Barcelone étoilée, s'était
transformé en un long ruban jaune, débordant les
antiques frontières. Je n'y étais pas, ils étaient
en moi. Jeunes, vieux, petits, grands, femmes, hommes,
taiseux ou volubiles. Ils faisaient un pays. En marche
désormais.