Alors tu as arpenté les rues de la ville quadrillée,
pieds nus. Le goudron t'entamait, et toi, tu avançais.
Un commerçant venu de Chine par les soins du Général Tat

te les remplaça d'un sourire. Tes pieds s'ornent désormais
de lacets fuschia. On me dit que tu marches si vite qu'une

colline ne suffit plus et que tu te reposes, avec les tiens,

dans un coin bien mousseux...