Une ville de briques jaunes
Par Michel Bourret Guasteví le dimanche 15 septembre 2013, 08:46 - l'écume des jours - Lien permanent
Elle n'a plus de nom, depuis plus
de quarante années. Le port, son
voisin l'a happée.
de quarante années. Le port, son
voisin l'a happée.
Depuis, elle pleure. De septembre
en printemps. La pluie froide glisse
sur la brique jaune
de ses maisons basses et serrées.
Mon frère, cet ange du quotidien, y alla,
voici peu, avec un fils et sa compagne
et ils me l'apportèrent, sur un plateau
de photos, cette oubliée au visage inchangé.
La pluie glissait sur ses façades aveugles
avec mes larmes, trop longtemps étouffées.
C'est là que je fis mes premiers sourires,
rue Pasteur. Elle s'appelait Malo.
Malo-les-Bains.
en printemps. La pluie froide glisse
sur la brique jaune
de ses maisons basses et serrées.
Mon frère, cet ange du quotidien, y alla,
voici peu, avec un fils et sa compagne
et ils me l'apportèrent, sur un plateau
de photos, cette oubliée au visage inchangé.
La pluie glissait sur ses façades aveugles
avec mes larmes, trop longtemps étouffées.
C'est là que je fis mes premiers sourires,
rue Pasteur. Elle s'appelait Malo.
Malo-les-Bains.