SONNET DES ÉTUDIANTS DE DU GUESCLIN
Par Michel Bourret Guasteví le mardi 24 septembre 2013, 05:17 - l'écume des jours - Lien permanent
Ils étaient sept fois cent et les voici trois mille,
ces étudiants sereins que l'on croyait bretteurs.
Des bancs clairs de l'amphi à la cité sans peur,
ils ont du connétable séduit la vieille ville.
ces étudiants sereins que l'on croyait bretteurs.
Des bancs clairs de l'amphi à la cité sans peur,
ils ont du connétable séduit la vieille ville.
Ils n'ont guère vingt ans, ces garçons et ces filles
que je croise parfois au gré de l'ascenseur,
des papiers pleins les mains, sans nul tampon encreur,
pour que les certitudes un jour enfin vacillent.
Si vous croisez bientôt leurs égéries jolies,
vous y reconnaîtrez de l'Orb toute la vie
avecque son accent, son miel et son piment.
Ah que la vie est belle quand on n'a pas trop d'ans
et que l'on croit enfin que s'indigner est beau
pour de la vie croquer la pomme à pleines dents.
que je croise parfois au gré de l'ascenseur,
des papiers pleins les mains, sans nul tampon encreur,
pour que les certitudes un jour enfin vacillent.
Si vous croisez bientôt leurs égéries jolies,
vous y reconnaîtrez de l'Orb toute la vie
avecque son accent, son miel et son piment.
Ah que la vie est belle quand on n'a pas trop d'ans
et que l'on croit enfin que s'indigner est beau
pour de la vie croquer la pomme à pleines dents.